Sainte-Maxime fut d'abord un comptoir grec, avant de devenir une petite agglomération romaine. Elle appartint à l'abbaye de Lérins à partir du VIIe siècle. Après l'occupation sarrasine, les moines donnèrent le nom de Maxime, une sainte de leur ordre. Fille du seigneur de Grasse, renommée pour sa piété, Maxime dirigea le monastère de Callian. Sa fête a lieu le 15 mai. La construction d'un petit embarcadère, en 1748, entraîna la première extension de Sainte-Maxime, par laquelle transitèrent les produits des maures voisins, l'huile, le bois, le vin et le liège. Cette première prospérité fut relayée à partir de la fin du XIXème siècle par celle issue du tourisme (extrait du guide « VAR » aux éditions Gallimard ) |
Les habitants de Calidianisi comme s'appelait Sainte-Maxime, abandonnèrent la côte, pas assez sûre, pour bâtir le village fortifié du Vieux-Revest, perché à près de 500 mètres d'altitude. Mentionné dès le XI ème siècle,il fut détruit en 1395 par des brigands. Il ne reste plus que les traces de ses remparts et une chapelle. Sainte-Maxime, rebâtie sur son site actuel après le départ des sarrasins, est mentionnée dès le XIII ème siècle. La tour carrée: Construite en 1520 par les moines de Lérins, elle fut surélevée d'un étage en 1560. Son rôle fut multiple: demeure seigneuriale, tour canon destinée à protéger le golfe, grenier à grains, prison -comme en témoigne l'étroit cachot ouvert dans ses murs - et mairie de la révolution à 1935. Elle abrite aujourd'hui un musée local. L'église de Sainte-Maxime: Érigée en 1762 et agrandie en 1851, elle prit son aspect définitif avec la démolition du presbytère, en 1938. Le tympan en céramique date de 1973. L'église possède un beau mobilier du XVII ème siècle: un autel, qui vient de la chartreuse de la Verne; Le maître-autel en marbre polychrome (classé), qui serait originaire de la chapelle de l'Annonciade de St-Tropez. |
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